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Le mystère de la myrtille tueuse
Publié le 15 octobre 2020C'est une histoire qui circule fréquemment dans les groupes de randonneurs marchant en forêt. Il ne faudrait plus ramasser ni manger les myrtilles, mais aussi les fraises des bois, les framboises, voire les pissenlits et les salades sauvages...
Doit-on craindre pour sa santé, lorsqu'on croque une myrtille ou une fraise des bois ?
Oui, c'est exact, il existe une maladie grave à évolution très lente, appelée “échinococcose alvéolaire”. Cette maladie est liée à la présence, chez l'homme, d'œufs issus d'un parasite de la famille du taenia : l'échinocoque. Le cycle de ce parasite fait intervenir le renard et le chien domestique, mais aussi les petits rongeurs. C'est en mangeant des baies sauvages souillées par des déjections de renard, ou au contact de son chien, que l'homme peut être contaminé accidentellement. Il peut développer, après dix ou vingt ans d'évolution, une maladie grave touchant essentiellement le foie et les poumons.
Cette maladie fait-elle beaucoup de victimes ?
L'échinococcose alvéolaire est une maladie rare. On déplore dix à vingt nouveaux cas par an en France, surtout en Franche-Comté, Lorraine, Rhône-Alpes et Auvergne. Il semble que des basses températures hivernales soient nécessaires pour le développement du cycle parasitaire.
Doit-on renoncer à ces fruits défendus ou existe-t-il un moyen de prévention ?
Il existe en effet un moyen de prévention. Si le froid ne détruit pas le parasite, et serait peut-être même favorable à son développement, la chaleur, elle, détruit le parasite à 60°C. Mieux vaut donc cuire les baies sauvages, pour réaliser d'excellentes tartes ou confitures, que les consommer crues et à la cueillette, spécifiquement dans les régions à risque.
Commission médicale de la FFRandonnée
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